jeudi 4 février 2010

31 janvier - pushkar drums by night



La nuit du 30 au 31 m’a offert une nouelle expérience hallucinante. Depuis le début de mon arrivée à Pushkar, on entend, toute la journée mais aussi la nuit, des chants diffusés par des haut parleurs. Suivant le conseil d’un photographe rencontré ici, j’ai décidé de me rendre à l’une de ces cérémonies religieuses qui commencent vers 23h. Il y en a près d’une chaque soir/nuit dans un temple différent. Je me suis repéré au son qui me provenait dans les ruelles sombres. J’arrive effectivement à un temple. Stupeur : un petit groupe d’hommes (les femmes sont réunies ailleurs), sous un toit-terrasse, dans l’enceinte du temple. Divers instruments de musique : accordéon au sol (genre d’harmonium : touches du clavier avec la main droite, la main gauche servant à amener l’air) ; drums, tambourins et d’autres instruments rythmiques. A peine arrivé, je suis accueil chaleureusement. On me fait asseoir sur une bonne couverture, le tchaï suit immédiatement ... La musique recommence : le groupe d’une douzaine d’homme entonne des chants au micro ; la musique est diffusée par des haut parleurs dignes d’une salle de concert (je comprends maintenant pourquoi on les entend même de loin) et j’ai très vite les oreilles qui bourdonnent ! Après un chant, discussion pour savoir lequel prendre ensuite. Un jésus noir, long cheveux, en chemise orange vif (aperçu quelques jours plus tôt dans son jardin), lui aussi de la bande à Bob Marley, est le “prêtre” de la bande. On se passe le micro à tour de rôle. Parfois un homme danse. On fume à mort et on me propose à du hash ou de la marie-jeanne à différents moments. Les rythmes sont endiablés, les voix très belles. Mélange indécidable de feu de camp (il y a un feu de braises au milieu avec encensoirs), de musique rasta et/ou africaine ... sauf que c’est une cérémonie hindoue.


Un drum est libre, je tente de suivre le “drumeur” principal, mais impossible, trop doué ! Je suis envahi par cette musique et je reste avec eux jusqu’à la fin, sans doute 2 ou 3h du matin. La cérémonie se termine par une distribution de sucrerie et le jésus noir nous passe les doigts sur le visage avec une pourdre rouge. Je les aide ensuite à ramener tout le matériel dans le local du “DJ”, une rue plus loin. Ma joyeuse bande allumée par la fumette me demande alors une séance photo devant le local “DJ”. Gros délire ... !

Je termine ma nuit à marcher dans Pusjkar by night ; j’assiste aux premières arrivées de pélerins au lac, j’évite les chiens hurlant redevenus maîtres de la nuit ...

Après un petit somme, je passe une après-midi tranquille.




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