jeudi 4 février 2010

1 et 2 février - chez le barbier











Je sens arriver le jour du départ ; nous quittons le 2 vers 19h avec un bus sleeper, direct pour Delhi.

Je passe une partie de mon temps chez un artisan bijoutier pour qui je fais pas mal de photos. Plein de petites choses à faire et vérifier chez les uns et les autres avant de partir, le tour des boutiques pour choisir les petits cadeaux ...

Chez l’un d’entre eux, un matin, je suis le premier client ; il me dit que le premier client décidera de la chance de la journée, alors ... la négociation a été très bonne.


Et je fais enfin ma propre expérience chez un barbier : formule dite “first class” dans des échopes multicolores minuscules et sur des fauteuils des années 60 ... Inoubliable ! 3 rasages successifs suivis par 3 massages du visage (les yeux et les paupières surtout). Mon barbier ne pense qu’à me satisfaire et comme je suis enchanté, je lui donne un peu plus plus que convenu, ce qui le ravit.

Je n’ai pas envie de partir ; Pushkar est une ville si tranquille et les habitants si cordiaux.

Pushkar est à la fois extrêmement hindoue (et pour cause) et internationale - les travellers aiment s’y retrouver car c’est un havre de paix comparé à d’autres jolies ville. On peut donc à la fois, ici, vivre “en retraite” tout en fréquentant régulièrement des travellers occidentaux de toutes conditions et de toutes origines dans les resto fait pour eux (cuisine israélienne, italienne, ...). Ou bien manger dans un minuscule resto où seuls vont les locaux ou les pélerins. On a le choix ! Ou bien se retirer dans sa chambre ou sur la terrasse de la guesthouse ; déambuler sur les ghats à la tombée du jour et jouir du soleil se couchant, au son des drums (tous les jours à 17h et pendant 1 demi-heure, une petite bande de traveller donne un concert de drums sur les ghats, face au lac). Au fil des jours, impossible de traverser la mainstreet sans se faire inviter à au moins un tchaï. Et il est tellement difficile de dire non ! Ils ne comprennent pas qu’on refuse même s’ils n’invitent pas pour des raisons de business.


J’aurais pu, grâce à Flor qui en connaît l’une ou l’autre, passer une matinée avec des Gitanes, dans leur camp et les voir danser, mais manque de temps. Pour une autre fois ... C’est un, deux, trois jours sinon plus que j’aimerais passer avec les gitans, même les plus marginaux et les plus sales en apparence (aux abords de Pushkar, j’ai vu les tentes, les vraies, qui à certains sert effectivement d’habitat). Comme à Delhi, j’aimerais entrer dans les “slums”, bidonvilles particuliers ; le bidonville étant “le” grand phénomène urbanistique en cours et le pire est à venir - y compris à Paris ; je suis convaincu que la “bidonvilisation “de la ville a recommencé. “Paris-slums”, c’est déjà maintenant. Mais ce n’est que le début.





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